Survivre ou dominer : les leçons de la nature pour le monde des affaires

Dans le règne animal, trois questions subsistent.

Qui est le plus grand ?
Qui est le plus féroce ?
Qui est le plus dangereux ?

Si vous regardez bien, la nature est bien faite et chacun a un rôle prédéfini.

Une règle simple : manger ou être mangé.

Mais ces questions qu’on se pose – qui est le plus grand, le plus féroce, le plus dangereux ? – révèlent surtout notre fascination pour le pouvoir et la survie.

Le plus grand ?

La baleine bleue. Pas de débat. Avec ses 30 mètres de long et ses 180 tonnes, c’est littéralement un immeuble qui nage. Mais paradoxalement, elle se nourrit des plus petits.

En marketing, c’est Apple ou Coca-Cola. Des géants qui dominent l’écosystème en se nourrissant d’une infinité de petits consommateurs… mais sans écraser directement leurs proies. Pas besoin d’agression, juste une mécanique bien huilée.

Le plus féroce ?

Là, c’est plus ambigu. On pourrait parler du crocodile ou du tigre, mais si l’on y réfléchit, le plus féroce n’est pas forcément celui qui a des crocs visibles. L’animal qu’on surnomme le « roi des tueurs », c’est la loutre de mer… Oui, une loutre ! Elle peut massacrer un alligator juvénile à mains nues (enfin, à pattes nues) et ne lâche jamais sa proie.

La loutre, c’est la start-up agressive. Pas la plus impressionnante en apparence, mais qui attaque un marché niche avec une ténacité folle. Uber dans ses débuts, par exemple.

Le plus dangereux ?

Surprise. Ce n’est pas celui que vous croyez. Ce n’est ni le lion ni le requin, mais… le moustique. Cet insecte minuscule, à lui seul, est responsable de millions de morts par an à cause des maladies qu’il véhicule. Sa force réside dans son ubiquité et son imperceptibilité.

Le moustique, c’est une campagne virale bien pensée. Invisible, mais omniprésente. Une simple vidéo ou un post peut transformer une marque inconnue en phénomène mondial (souvenez-vous de “Ice Bucket Challenge”).

Qui mange qui ?

Dans la chaîne alimentaire, ce n’est pas toujours une question de force brute. Les prédateurs les plus puissants tombent eux aussi : ils sont souvent victimes d’un parasite, d’une maladie ou simplement de l’épuisement. C’est un cercle où la force seule ne suffit pas.

Et l’humain dans tout ça ?
On aime se croire au sommet de la chaîne alimentaire, mais dans nos comportements (et même dans le marketing), on n’a rien inventé. On imite la nature. Le géant se nourrit des masses, le petit féroce bouscule l’équilibre, et le discret finit par dominer en silence.

Une question pour vous :

Dans votre environnement (professionnel ou personnel), êtes-vous la baleine, la loutre, le moustique ou un animal plus discret voire insignifiant ?

Si la nature nous enseigne quelque chose, c’est que personne ne reste au sommet éternellement. Les choses changent et évoluent.

Et à cela, vous êtes rarement prêt.